 Présentation de différents types de suspension |
|
Il existe de très nombreux systèmes de suspension plus ou moins répendus sur les véhicules actuels. Citons d'abord les principaux pour les étudier en détail par la suite.
La suspension MacPherson
C'est la suspension la plus répendue sur les véhicules français. Elle est constituée d'un triangle en liaison pivot avec le châssis et en liaison rotule avec le porte-fusée. La jambe de force de force (ensemble ressort hélicoïdal et amortisseur) est fixée au porte-fusée et en liaison rotule avec le châssis
|  |
|
|
La suspension double triangle
C'est la suspension la plus utilisée sur les véhicules de compétition et véhicules de type GT. Elle est constituée de deux triangles en liaison pivot avec le châssis et en liaison rotule avec le porte-moyeu. Le triangle inférieur est également en liaison pivot avec l'ensemble ressort+amortisseur. L'articulation des deux triangles forment un parallélogramme déformable, c'est une sorte de système 4 barres. |  |
|
La suspension à barre de torsion
Ce type de suspension est très répendu sur les petites tractions, elle est constituée d'une barre de métal en U fixée au châssis, elle travaille en torsion pour jouer le rôle de ressort. Elle est associée à un amortisseur en liaison pivot avec le châssis et la barre de torsion. |  |
|
Les suspensions spéciales
Certaines suspensions utilisent des géométries et mécanismes plus complexes, elles sont généralement utilisées sur des véhicules de série de type GT. |  |
|
La suspension à bras oscillant
Elle n'est pas très utilisée en automobile, sauf pour les charges lourdes (typiquement les remorques de camion et les chars militaires), elle est de type « indépendante ». Toutefois, son utilisation est massive pour le train arrière des véhicules de type motocyclette, où elle a remplacé la suspension coulissante à l'arrière. Elle est constituée d'un bras de suspension ; la roue et le châssis y sont chacun fixés à l'aide d'un axe. Un système d'amortisseur et ressort est fixé à l'aide d'une rotule sur le bras de suspension.
Ce type de suspension est très compact, ce qui permet l'utilisation de bras de suspension de grande dimension et ainsi de soutenir une très forte charge. Il n'y a pas de « prise de carrossage » à l'enfoncement d'où l'utilisation pour la motocyclette et les véhicules chenillés. Ce type de suspension assure également une excellente adhérence longitudinale (motricité). |  |
|
La suspension téléscopique
C'est la suspension réservée au domaine de la motocyclette et de l'aviation. Elle est installée en utilisant une paire système d'amortisseur et ressort sur le train avant des motocyclettes pour permettre une orientation de la roue et limiter la déformation lors des contraintes latérales. Dans le domaine de l'aviation, on utilise un seul système d'amortisseur et ressort, l'orientation étant assurée à l'aide de deux petits bras de suspension (système appelé compas) ne jouant pas d'autre rôle que le guidage (cas également de certaines motos BMW).
Cette suspension est privilégiée pour une raison de légèreté, primordiale en aviation. Les suspensions n'aidant pas au vol, il n'est pas nécessaire d'alourdir l'aéronef avec.
Pour les mêmes raisons de légèreté, ce type de suspension est utilisé sur les motocyclettes, bien que les raisons physiques diffèrent. Dans ce cas, le but est de réduire les masses non suspendues, le train s'en trouvant plus réactif (moins d'inertie). Notons, à ce sujet, que des essais de suspension de type double triangulation ont été tentés sans succès sur motocyclette, l'intérêt étant de limiter la diminution de la chasse à l'enfoncement (voir géométrie de suspension). |  |
|
La suspension coulissante
C'est une suspension ou la roue peut se déplacer par coulissement dans un guide. L'ensemble de la structure est rigide.
Cette suspension a longtemps équipé les motocyclettes, où elle a été remplacée par la suspension à bras oscillant.
Elle a l'avantage de permettre la réalisation d'un cadre plus solide (tout l'arrière est rigide), mais permet moins de débattement. |
|